La fin du post-punk : Cindy talk

 "Quelle sera la suite ? Je n’en sais absolument rien, mais quoiqu’il arrive, j’espère que j’aurai toujours les yeux, les oreilles et le cœur grands ouverts, et que je porterai une robe magnifique et des talons vertigineux !"

L'article original est ici 
Ceci est la dernière phrase d'une longue interview d'un groupe qui aura plus que marqué ma jeunesse.
Et cela me désole.
Nom de code : Cindy Talk.
Autant expérimental que la voix du chanteur (Gordon Sharp, à l'époque) aura marqué mon esprit.
Le chanteur, devenue chanteuse, aura marqué la génération 4AD à travers des morceaux tel que "Kangaroo".

Voici l'oeuvre :

La voix est exceptionnelle , trippant, bluffant...

Et surtout 2 albums phares , complètement déjantés, pour l'époque, où l'obscurité la plus absolue règne sans partage avec une mélancolie sans appel.

Deux albums :
1982 - "Camouflage Heart" et le phénoménal double album "In this World" en 1984.

Au delà d'un article de Télérama, cet article tente de montrer que les artistes les plus doués peuvent devenir , à travers le temps et leur folie, un monstrueux échec de chauvinisme et de nombrilisme.
Echec total donc, à travers une flopée d'albums bruitistes et incongrue tel  "Up Here In The Clouds" et autre "The Crackle Of My Soul" , merde intello, pseudo Droniste...
Je n'aime pas faire de critique négative mais là , ça sort des tripes....
Et quand je lis ce genre d'interview,ben je me dis que finalement, le gars (ou la fille) peut rester définitivement "underground",ça ne fera de mal à personne et le rap a de beau jour devant lui....
Car aucune voix ne sort de sa putain de bouche depuis 20 ans et la seule chose qu'il reste,c'est cette marmelade informe  à travers des albums plus que douteux.
Voilà , ça va mieux en le disant....
Donc Cindy reste sur tes talons,RoZZ Williams s'est suicidé à temps et Ian Curtis au bout du compte, au bon moment.
Car si ç'est pour faire comme Gordon (pardon Cindy) Sharp ou Gavin Friday , voire Bauhaus,qui refait une tournée mondiale , même si Peter Murphy  ne peut encadrer Daniel Ash, alors oui , le Post Punk et toutes ses dérivées sont vraiment crevés....
Mac Laren  avait raison : tout ceci n'était qu'une pure escroquerie ! (et il parlait du punk!)